THE LIBERTINES : BABYSHAMBLES et DIRTY PRETTY THINGS

Ah! le Rock Anglais et ses Enfants Terribles! Il y a donc des choses qui ne changeront jamais et le NME a encore de beaux jours devant lui, en rapportant les frasques de gars comme Pete Doherty et Carl Barat.

Mais bon, n'étant pas abonnée au NME, à part de savoir qu'il y a eu frasques, je n'en sais guère plus à ce sujet. Et si on en reste à "Sex, Grugs and Rock'n Roll", pas besoin de rentrer dans les détail!

Et la musique dans tout ça?

Parlons-en ! De "Up the Bracket" à "The Libertines", le rock pure souche éclatait dans toute son énergie et sa brutalité. So English!

Décousue? Inégal? Pas parfait? Certainement! Et tant mieux! On est loin des petits produits hyper soignés, finement ciselés, bichonnés. Parce que dans une vision English punk rock, on a pas le temps! Ca sort comme ça vient. Et ça sort plutôt bien.

Après le clash (cest le cas de le dire!), Pete Doherty continue avec les "Babyshambles". Et honnêtement, avec tout ce qu'il prend, il arrive quand même à chanter juste et à pondre des morceaux excellents. On pourra cepandant lui reprocher d'avoir repris sur 'Fuck forever", ce riff d'ouverture maintes fois utilisées, mais qui n'enlève rien au côté jouissif de cette chanson, interprété comme un hymne, de même que sur "Pipe down".

Il y a bien deux, trois chansons pas terribles ("Pentoville"), mais après un début d'album très énergique, dans le lignée des Libertines, Pete Doherty se permet un morceau aux résonnances reggae avec "Sticks ans Stones". La fin de l'album s'offre des belles ballades dans la pure tradition du rock anglais : pop avec "Loyalty Song" et "Up the Morning", mélodieuses avec "Albion", rockabilly type "the Smiths" avec 'Back to the Dead".

Je m'en vais tout de même écouter ce que fait Carl barat, avec ses " Dirty Pretty Things", avec le reste des Libertines, mais Pete Doherty semble avoir bien consommé le divorce.

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