FETE DU CINEMA part One

I'M BACK !
Bon, quelques petits déboires à cause de France Telecom m'ont coupé du reste du monde pendant quelques jours, mais maintenant, tout est rentré dans l'odre! Et heureusement, c'est tombé pendant la Fête du Cinéma, donc j'ai pu m'occuper dans les salles obscures!

Tout d'abord, LA CLAQUE de l'année : THE HILL HAVE EYES d'Alexandre AJA ! Le film d'horreur que l'on attendait plus et qui plus est, réalisé par un frenchie, y'a de quoi sortir le champagne!

Hargneux, inventif, trash, intelligent, que demander de plus? Ce film représente tout ce qu'attend le vrai fan de film d'horreur, sans faire l'impasse sur le propos, sans négliger l'histoire, sans tomber dans la facilité de je t'en mets plein la vue et c'est tout....bref, le comble du bonheur!

Un film qui vous prends pas les tripes et vous les lâche plus jusqu'à la fin... Eprouvant, mais tellement bonnard!

A VOIR ABSOLUMENT!

Dans un tout autre genre, C.R.A.Z.Y., le film quebecois de l'année est encore plus impressionnant que ce que l'on a pu en dire. Présenté comme un film traitant de l'homosexualité, ce qui est faux, c'est avant tout un film sur la famille et la quête identitaire. Sincère, vrai et touchant, on suit l'histoire tragi-comique de Zach, au sein de sa famille, ni pire, ni meilleure que les autres, et de son questionnement sur ce non pas ce qu'il est, mais qui il est. A travers les processus d'identification chers à l'adolescence, les conflits, l'incompréhension, les rites initiatiques, et l'idéalisation mystique, Zach cherche à trouver sa place, d'abord dans sa famille, puis dans le monde.

Les personnages sont attachants, vrais, on se retrouve un peu dans chacun d'eux, on se retrouve en tous cas dans ce parcours de vie, parce qu'il met en relief les douleurs de l'adolescence, les errances identitaires, les prises de becs avec les parents, les rêves,....
Et je fredonnais encore "Space Oddity" de Bowie en sortant...

Demain, les autres films visionnés pendant cette fête du cinéma!

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