LE CONCERT DES STROKES AU THEATRE DE VERDURE
Tout d'abord, mention spéciale pour le Théâtre de Verdure à Nice ( hé oui, tout arrive!), lieu incroyable au coeur de la ville, îlot inespéré pour une scène rock aux dimensions humaines, en palier jusqu'à la scène, permettant une vision quasi parfaite du groupe, où que l'on se trouve!
La première partie agitée et "muppetshowesque" est assurée par les énergiques lurons de The Spinto Band, un joyeux portnawak qui nous a fait découvrir les milles et unes manières de jouer de la guitare : en sautant, en dansant, en courant, en agitant la tête dans tous les sens, ce qui donnait l'impression fausse que finalement, c'était super facile de jouer de la gratte électrique. En même temps, il étaient trois guitaristes, alors bon, on peut se demander dans quelle mesure ils ne se partageaient pas la tâche....
Et la rentrée des Strokes sur scène, autant vous le dire, c'était de la folie pure! Après un rapprochement stratégique mais savamment calculé, pour être assez prêt sans toutefois se faire lyncher non plus dans la fosse, on est entré dans la transe collective qui a frappée le public, aux premiers accords de "Juicebox".
Malgré la chaleur intense, Jules n'a pas tombé son perfecto noir qui a dû lui faire 15 kilos en un set, de même qu'Albert Jr qui a gardé son costard juqu'au rappel, et ce malgré les demandes répétées de la foule pour les voir "tomber la chemise". Mais bon, quand on est un groupe punk-rock new-yorkais, on a sans doute une réputation à tenir.
Et c'est sans doute ce qui pêché le plus dans ce live, indéniablement jouissif et explosif, auquel il manquait le petit grain de folie, le petit plus, qui fait qu'on s'en rapelle toute sa vie. Les hits se sont enchaînés sans fausse note de "Someday", en passant par "Last Night", "Reptilia", "The End Has No End" et "You Only Live Once", dont les refrains étaient repris en coeur par un public déchainé (moi la première!).
Mais on avait espéré un show un peu plus long (1h30 avec les rappels, c'est court), un peu plus de liberté dans les morceaux, des délires électriques de Nick Valensi qui en a sûrement les moyens, des petites disgressions qui auraient rendus le show vraiment extraordinaire et un rappel plus conséquent, puisqu'il s'est limité à deux morceaux supplémentaires, avec certes le terrible "New York City Cops".
Carré, bien rodé, Les Strokes ont surfé sur la vague de leur succés, ni plus, ni moins, Jules ratant quelques marches dans son chant et se jetant dans la foule à la fin, histoire de faire bonne mesure à l'image de l'icône rock qui joue un tantinet trop imbibé, distillant trop rarement quelques commentaires ou tics vocaux (le chut, chut, chut de You Only Live Once...) à ces fans déjà conquis.
Bref un concert parfaitement maîtrisé, vécu intensément (j'étais montée sur ressort pendant tout le concert!!!), dont on regrettera le côté "minimum syndical" pas très rock'n roll. Fin du rappel, petite "joke" de Fabrizio qui enfile une culotte blanche sur son jean avant de s'en aller, lumière, Bob Marley en fond sonore. Dur.
Dernier regret : les avoir raté à la sortie du concert, puisque Jules et Nick sont restés quelques minutes rencontrer leurs fans et délivrer quelques autographes! Mention spéciale à Raël et Charles, qui ont fait signer leur T-Shirt et qui nous ont certifié que Jules avait les cheveux très doux!!!!!
Pour revivre l'ambiance du concert, cliquez sur le lien...
2 Comments:
bonne chronique du concert! effectivement, c'était le minimum syndical.
putain, qd on voit la tournée qu'ils se payent, the Spinto Band, je me dis que même en jouant faux, on peu faire un groupede rock. D'ailleurs, les Sex Pistols jouaient super faux.
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