mardi, avril 29, 2008

WE ARE SCIENTISTS, NOUVEAU CASINO, PARIS

Dire que j'attendais de revoir WAS avec impatience serait un euphémisme. Un an et demi d'attente, le départ de Michael Tapper, un nouvel album, et les revoilà, enfin sur scène, seuls pour chauffer la petite salle pleine à craquer du Nouveau Casino. Et rien ne vaut l'intimité d'une petite salle pour recevoir nos poupinous Keith Murray et Chris Cain...
Traversant la foule pour monter sur scène, ils sont accueillis par les cris hystériques de jeunes filles en fleur ayant perdu toute dignité et entament leur set avec "Ghouls", du dernier album.
Je suis aux anges, je suis aux pieds de Keith et je résiste aux assauts des petites minettes pour maintenir ma position. La lutte est d'autant plus sévère quand nos petits gars reprennent les hits du premier album, qui déclenchent systématiquement des remontées d'hormones dans le public féminin et une envie irresistible de sauter partout.

Plutôt que de nier maladroitement leur effet sur les filles ou de s'insurger sur la jeunesse du public, ils préfèrent jouer la carte de l'humour, et proposent entre deux morceaux un sondage pour avoir le pourcentage des personnes pour qui c'est le premier concert ou la première venue dans un bar. Et le charme de Keith n'étant plus le seul à agir, Chris se prête de bon coeur aux exigences de ses fans qui agrippent le bas de son pantalon, en prenant la pose pour ses admiratrices.

Mais le plus important reste que l'harmonie dans le groupe va de pair avec sa musique, et que finalement les morceaux du second album s'intègrent parfaitement dans leur show, intégrant habilement des incursions électroniques et des échos pop eighties, tout en assurant leur ligne rock tendue et énergique. De "After Hours" qui assure une transition entre les deux albums, à "Chick lit", innovation hybride totalement réussi, en passant par les péchus "Impatience" et "Altered Beast" et le sublime "Tonight, Tonight", leur live gagne de la profondeur et maintient la même nervosité électrique avec un final explosif sur "The Great Escape".
Bien sûr, au delà de ça, il serait malhonnête de ma part de ne pas mentionner le pouvoir érotique insouciant et sublimé de Keith, toujours aussi troublé par cette attraction involontaire qu'il déclenche à chaque apparition. Mais je vous laisse découvrir les effets dévastateurs de son charme sur ma fragile personne, exacerbés par une simple chemise trempée de sueur et une Fender Telecaster, en vous rendant sur le blog de Yoo-Mee... GRGLLLLLBBBBGLB....

Au bout d'une heure vingt, je n'avais qu'une envie (à part boire une bière et dévaliser le stand de merchandising) : que cela recommence. Bien sûr, après qu'une grande partie de la foule se soit déversée dans la rue, nos charmants new-yorkais ont rejoint la salle, aussitôt assaillis par une horde de fans à peine remises de leurs émotions. Et c'est toujours avec bonne humeur et sympathie, qu'ils se sont pliés aux demandes d'autographes et de photos, de tout le monde et de "Christille" en particulier, grâce à qui, sans un mot, j'ai pu approcher le St Graal.

Par contre, je n'avouerais pas, même sous la torture, que pour prolonger le bonheur de leur compagnie, nous les avons suivi dans deux bars différents...

Et pour finir, incapables de résister aux riffs ensorcelants de guitare de Keith, nous le suivrons prochainement jusqu'à Bruxelles, victimes consentantes de cette version électrique du joueur de flûte de Hamelin.





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3 Comments:

Blogger Christelle said...

magnifique "pouvoir érotique insouciant et sublimé de Keith", j'aime... très bonne review du concert!

5:10 PM  
Blogger Fred said...

Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

6:57 PM  
Blogger Fred said...

LOL Vous les avez réellement suivi? C'est quand même très drôle tout ças :p

Mais bon, le concert devait être extraordinaire!!!!!!!! À quand leur retour à Montréal?????

6:58 PM  

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