28 SEMAINES PLUS TARD (attention spoilers!)

Dire que j'attendais la suite de "28 jours plus tard" avec impatience est un euphémisme tant ce film m'avait scotchée. Alors oui, peut-être mes attentes étaient trop grandes...
Pourtant, je retrouve dès le début du film cette sensation de tension nerveuse qui m'avait marquée, par l'attaque sauvage, rapide et sanglante d'une horde de contaminés dans une maison de rescapés du virus et la fuite hallucinante de Robert Carlyle, paniqué, abandonnant sa femme derrière lui, poursuivi par les contaminés. Le tout sous tendu par la musique qui avait déjà réussi à exacerber dans le premier opus les scènes les plus violentes.

Je dois rappeler que ce qui est le plus important à mes yeux dans un film, ce sont les émotions qu'il suscite. Et voilà le problème, c'est qu'après cette scène, une véritable claque, la tension retombe pendant une bonne vingtaine de minute. Et l'émotion avec.

28 semaines plus tard, l'Angletterre a été décimée mais tous les contaminés sont morts. Les rescapés sont rassemblés dans une zone sécurisée de Londres et les premiers rapatriements d'anglais à l'étranger sont organisés avec l'aide des forces américaines. On retrouve alors Robert Carlyle, attendant ses enfants de retour au pays.
Alors, certes le scénario ne se contente pas de faire un vulgaire copier/coller du premier et c'est bien. Mais voilà, cette seconde histoire est bien moins haletante.

Car voilà, j'avais déjà trouvé long et ennuyeux tout ce passage jusqu'à la découverte par ses enfants de la femme de Robert Carlyle, qui est porteuse saine du virus et contagieuse mais l'accent mis sur la culpabilité de son mari qui l'a laissée pour morte, flingue le propos. Et oui, car qui dit culpabilité, dit punition.

On aurait alors pu oublier cette excuse scénaristique bidon dans les affres sanglants de la nouvelle émergence du virus, via Robert Carlyle, contaminé par un baiser de sa femme et qui va contaminer rapidement tous les réfugiés. Et on se dit qu'on va pouvoir assister à une vision subjective de ce contaminé. Mais l'idée à peine émergente est tuée dans l'oeuf et on replonge dans une poursuite certes efficace d'une poignée de rescapés dont les enfants de Carlyle, à travers Londres.

Alors oui, il reste des scénes vraiment jouissives : la contamination de tous les réfugiés rassemblés dans un sous sol pour mieux les protéger, le code rouge des forces américaines pour venir à bout de cette nouvelle émergence du virus, l'attaque de l'hélicoptère face à une bande de contaminés.

Mais voilà, Robert Carlyle est sous employé alors que ses apparitions dans le film sont très convaincantes. Et les deux principales scènes d'attaque sont soutenues par l'incroyable thème musical du premier film et porteur d'émotions. Alors le film reste très efficace en terme d'action et de violence, mais l'identification aux personnages ne se fait pas et l'émotion est retombée.

Et surtout, les enjeux ont changé. Là, où dans le film de Danny Boyle, le seul enjeu était la survie, mais surtout la survie de l'esprit humain, dans un cadre intimiste, "28 semaines plus tard" revient à un enjeu plus basique et global, la survivance de l'humanité. Un enjeu certes plus grand et plus politique, mais finalement moins fort. Mais il s'agit sans doute d'une question de sensibilité...

Mais la fin du film ne laisse aucun doute à ce sujet, ouvrant une perspective mondiale, une horde de contaminés courant dans le soleil couchant, avec la tour Eiffel en arrière plan. Reste plus qu'à espérer que si c'est une invitation aux productions françaises de reprendre le flambeau pour une suite, on saura au moins être à la hauteur.

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BACK TO TWIN PEAKS

Allez, faisons un petit effort et remontons quinze ans en arrière... Oui,je sais, ça fait mal.

Dans le désert audiovisuel de l'époque, apparait alors l'OVNI, et ce bien avant X-Files, la série de David Lynch, TWIN PEAKS.

La mort de Laura Palmer nous amène à découvrir la petite ville de Twin Peaks et ses habitants hauts en couleur. On se souvient tous de la femme à la bûche, de Nadine et de ses fameuses tringles à rideaux silencieuses, de James l'amoureux transi, de Bobby la petite frappe, d'Andy l'adjoint hypersensible, Donna, Maddie, Audrey et les autres. Ce qui change vraimant le paysage de l'époque, c'est l'ambiance de la série : étrange, glauque, angoissante, par l'évocation en parallèle des vices de la population d'un autre monde interférant avec la réalité. Grâce à l'imagination tordue de David Lynch!

L'agent du FBI Dale Cooper (génial Kyle MacLachlan), envoyé pour enquêter sur cette mort, va alors nous entraîner dans les méandres des malversations des habitants de Twin Peaks et nous confronter à cette force maléfique. Nous avons tous été marqué par les apparitions de Bob, par les rêves de Dale Cooper derrière les rideaux rouges et on a plus jamais regardé du même oeil les forêts aux grands arbres....

Et après plus de dix ans d'attente, la série sort enfin en DVD en France, enfin la saison 1 pour l'instant. Une injustice réparée pour pouvoir enfin revivre le traumatisme de l'époque et nous rappeler que certaines questions, au delà de savoir qui a tué laura palmer, continue de tarauder tous les esprits...

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PIECE OF BIRTHDAY

L'amertume liée à la clôture des concerts d'été s'est enfin apaisée avec le rassemblement heureux de mes amis pour une birthday party, entre mojitos bien tassés et farandole d'enfants.

Beaume au coeur supplémentaire, sponsorisation pour le festival des inrocks en Novembre pour aller assister aux concerts des Cold War Kids, Jamie T, The Gossip, Jack Penate, The Go! Team, Editors, une Nintendo DS pour accompagner mon temps libre (et laisser tranquille la DS de ma soeur quand elle vient !), et entre autres Converse en cuir, livre, parfum, DVD et diverses attentions touchantes, l'affiche numérotée de WE ARE SCIENTISTS et ART BRUT! (non, je ne recommencerais à en faire l'éloge, vous connaissez parfaitement mes sentiments à ce sujet!)

Et donc merci à tous les amis présents (et même ceux absents et malades) pour leur amitié à toutes épreuves, leur gentillesse et leur bonne humeur.