dimanche, février 26, 2006

INTERRUPTION MOMENTANNEE



Je sais, ça va être dur, mais il faut être courageux et tenir bon. Ce blog va cesser d'être alimenter pendant quelques jours pour cause de déménagement, juste le temps qu'on nous réinstalle internet dans notre nouvelle antre. En espérant que ça prenne pas trop longtemps, sinon c'est moi qui vais péter un cable!

Départ prévu demain matin et réaménagement mardi!

Que La Force Soit Avec Nous!

On en aura besoin pour le ménage demain et l'état des lieux... Et j'ai déjà mal au dos!

vendredi, février 24, 2006

THE NEW WORLD

Difficile d'écrire quelque chose sur ce film, tant les mots ne me semblent pas qualifiés pour rendre justice à tant de beauté.
Je n'avais pas vu "La Ligne Rouge" de Terrence Malick (une erreur qu'il faudra que je corrige rapidement maintenant que j'ai du temps).
C'est une réalisation particulière, avec un rythme inhabituel, capable de traduire les pensées (souvent difficiles à montrer au cinéma) des personnages et de nous plonger, avec tous nos sens, au coeur d'émotions subtiles.
On ne regarde pas ce film, on le vit.
Un regard naïf et innocent sur une page de l'histoire, sans tomber dans le parti pris hors sujet, ni dans le mélo dégoulinant de bons sentiments. Des paysages magnifiques dont le réalisateur arrive à nous faire partager sa vision contemplative.
C'est raffraichissant, poétique et enlevé.
Une pure merveille.
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jeudi, février 23, 2006

YOU KNOW WHAT ????

I' M HAPPY !!!


Aujourd'hui, dernier jour de boulot...

mercredi, février 22, 2006

MERCI MONSIEUR CINEMA...

COUP DE GUEULE !!!! Voilà deux films que je ne verrai probablement jamais au cinéma!



Ah non, cette fois-ci, c'est pas parce que j'ai plus de thunes, mais tout bonnement parce que BUBBA HO TEP est projeté dans 13 salles et HELLBENT dans une seule...
Certes, ce ne sont pas des blockbusters, ni des chefs d'oeuvres, ni des futurs oscarisés...mais quand même!
Je me serais fait un plaisir d'aller voir Elvis en déambulateur botter le cul à une momie et assister à un slasher où des beaux mecs se font trucider par un tueur psychopathe! Ces deux films avaient au moins l'originalité de proposer des sujets délirants et peu conventionnels.
Il est dommage de constater que les distributeurs ne soient pas si avides de proposer un plus large éventail cinématographique.
En attendant la sortie DVD (ou que je monte sur Paris!), il me reste tout de même "Walk The Line" ou "Le Nouveau Monde"...
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lundi, février 20, 2006

JEUDI, C'EST FINI...



Jeudi sera donc ma dernière journée de travail...

Très excitée par cette éventualité, je suis maintenant envahie par un gros sentiment d'angoisse! Et si je retrouve rien sur Avignon? Et si je retrouve, mais pire?

Et puis, ça me fait quelque chose de partir. Même si ce boulot, c'était vraiment pas une partie de plaisir, j'y ai quand même rencontré des gens sympas (bon, c'était pas la majorité...).

Bref, à une semaine du déménagement, c'est le stress...

samedi, février 18, 2006

HANG THE J.T. ! HANG THE J.T. ! HANG THE J.T. !

Comme d'habitude, les médias nous bombardent d'infos toutes plus désespérantes les unes que les autres et soutiennent la paranoia ambiante!
Et vas-y que je te balance heures après heures le nombre de canards sauvages morts, brandissant à chaque fois le spectre terrifiant de la grippe aviaire.
Mais qui nous lâchent avec ça!
Et ça continue avec les caricatures du prophète, le juge Burgaud, le Clémenceau, les bénéfices de Total, le chikungougna (je sais pas comment ça s'écrit!), et j'en passe!
Et en plus, faut se farcir le masque de croquemort de Claire Chazal ou la bouille euphorisée de Pernaud dès qu'il nous sort (pour nous remonter le moral sans doute!) le reportage régional sur la fête de la Palourde!
Ils essaieraient pas de nous faire croire qu'on va tous mourir? Quel scoop!
Coup de gueule contre les J.T. (que j'évite la plupart du temps!), parce que merde, ils pourraient pas nous laisser rêver en paix?
(Petite bulle à part, La Matinale sur Canal Plus...)

mardi, février 14, 2006

HEAVEN KNOWS I'M MISERABLE NOW


"Now I was happy in the haze of a drunken hour
But heaven knows I'm miserable now
I was looking for a job, and then I found a job
And heaven knows I'm miserable nowIn my life
Why do I give valuable time
To people who don't care if I live or die ?
Two lovers entwined pass me by
And heaven knows I'm miserable now
I was looking for a job, and then I found a job
And heaven knows I'm miserable now
In my lifeOh, why do I give valuable time
To people who don't care if I live or die ?
What she asked of me at the end of the day
Caligula would have blushed
"You've been in the house too long" she said
And I (naturally) fled
In my lifeWhy do I smile
At people who I'd much rather kick in the eye ?
I was happy in the haze of a drunken hour
But heaven knows I'm miserable now
"You've been in the house too long" she said
And I (naturally) fledIn my life
Why do I give valuable time
To people who don't care if I live or die ?"

Juste pour dire que je l'avais écouté sur le trajet du boulot (1h30) en boucle...
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dimanche, février 12, 2006

DEPECHE MODE


Responsable de mes premiers émois musicaux "live", Depeche Mode que j'avais raté en février à Marseille repasse pour mon plus grand plaisir dans les arènes de Nîmes le 20 juillet ! (Mention spéciale pour Lolo diffuseuse officielle de la bonne nouvelle!)
L'occasion de découvrir que même s'ils ont pris de la bouteille, ils restent un grand cru, puisque leur dernier album "Playing the Angel" a su réanimer les vibrations inspirées et fidèles des premiers temps.
Rendez-vous à Nîmes cet été alors?
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Y A-T-IL UN CINEMA A AUBIGNAN ?

A priori, c'est donc là que nous allons habiter ! Nous avons arrêté notre choix sur cette mignonne petite maison près d'Aubignan (me demandez pas comment on y va, j'ai pas tout suivi!) perdue au fond d'une route en terre toute cabossée...
Où nous espérons que tous nos amis auront la gentillesse un jour de nous rendre visite...
Donc si vous avez des informations sur des actvités ou évènements dans ce coin là, merci de nous le faire partager !
Mais non, je ne panique pas !!!!
Si y'a rien, je créerai le premier festival de ciné fantastique et ce sera aussi connu que Gerardmer ou un festival pop rock genre Reading. (parce qu'il y a la place pour planter des tentes !)
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GOD OF WAR



Le week-end, c'est Playstation et en ce moment, je joue à God Of War!

Je suis Kratos, un héros grec au lourd passé qui sert Athéna pour sauver Athènes de la destruction par le dieu Arès. Les décors de la Grèce Antique sont fabuleux et le jeu met en scène tous les monstres mythiques du Minotaure en passant par l'Hydre et Méduse.

Rien de tel pour se changer les idées (surtout noires de ces derniers temps) et se projeter dans un monde imaginaire où tout est possible. Je crois que ce qui me fascine encore plus, c'est quand le jeu me dit "vous êtes mort", il ajoute immédiatement "voulez-cous reprendre au dernier checkpoint?"

Troublant!


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samedi, février 11, 2006

OPERATION FRISSON : YANNICK DAHAN

Le critique de cinéma de genre le plus déjanté du PAF !
(et oui, je ne mets pas que des mecs à poil!)



Yannick Dahan, je l'ai d'abord découvert dans MAD MOVIES, le magazine de ciné spécialisé dans l'horreur et le fantastique, du nanar intercosmique, en passant par la bonne série B, au blockbuster tarantulesque! Puis, vous avez pu le voir (enfin!) sévir sur ciné cinéma frisson dans son émission délirante : opération frisson. Il poursuit aujourd'hui sa mission sur Canal Plus avec les soirées interdites!

Critique complètement déjanté, il s'attache plus particulièrement à défendre le cinéma de genre et d'exploitation avec une énergie débordante et une passion inégalée pour le 7ème art. Avec parfois des textes aux qualificatifs à rallonge, on prend un plaisir jouissif à l'écouter parler autant des films qu'il a aimés que de ceux qu'il considère comme des "bouses intergalactiques"!

Avec son accent toulousain et son humour pas toujours délicat, il dépeint avec une grande rigueur les plus grands films fantastiques et assaisonne au passage les daubes les plus débiles de Steven Seagal ou Jean-Claude Vandamme, avec une affection particulière pour les petites perles qui ne sortent que dans dix salles!

Une vision pêchue et engagée du cinéma, des sorties en salles ou en DVD, indispensable pour ne pas se prendre la tête et découvrir que le cinéma de genre a bien plus de choses à dire qu'il ne le laisse croire!

Un cinéma avec des "corones" , quoi !

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BEN AFFLECK SE DECOINCE...



Petite mention spéciale pour Ben Affleck cette semaine avec la nouvelle pub pour "Axe"...

Même s'il affichait une belle gueule d'amour, je trouvais qu'il dégageait un petit côté prétentieux et une personnalité peu attirante. Dans ces films, je le trouvais même pas mal "tête à claques"...

Et pourtant, que ce soit pour un changement d'image et/ou un besoin d'argent, il joue la carte de l'humour dans cette nouvelle pub, en se moquant et en prenant le contre-pied de cette image de beau gosse très confiant : sympa et raffraichissant!

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jeudi, février 09, 2006

PRESQUE CELEBRE (comme moi!)


Je suis tombée sur ce film complètement par hasard hier sur TPS... Je connaissais pas du tout. Un gamin plutôt dégourdi doit faire un papier pour Rolling Stones sur un groupe de rock montant des années 70. Fan de rock, je me suis laissée tenter, je voulais pas regarder jusqu'au bout, pensant que c'était pas terrible... Et puis, finalement, j'ai regardé jusqu'au bout!
Immersion dans la réalité décalée du rock system, à travers le regard naïf de ce journaliste débutant qui suit la tournée.
Groupies, musicos, concerts, roadies, managers, plans foireux, conflits d'ego, images, drogues, sexe, et rock'n roll! Tout y est et décrit de manière plutôt juste, avec de grands moments de délire. Drôle et frais, sans prétention, une photographie interréssante du milieu du rock, avec ses idéaux et la récupération du système...
Et déjà cette idée que le rock allait mourir à travers le personnage du journaliste rock chevronné
(Philip Seymour Hoffman) qui guide le jeune homme!
Bref, passé un bon moment, ça m'a rappelé des trucs, à peine effleuré...

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vendredi, février 03, 2006

Expo Palais de Tokyo "NOTRE HISTOIRE...."

NOTRE HISTOIRE ...

J'ai vu le reportage l'autre matin à "La Matinale" sur Canal + sur cette expo au Palais de Tokyo. Bon, j'y connais rien, mais ça avait l'air vraiment sympa.
Comme je ne pense pas que j'aurais l'occaz de monter sur Paris, pour ceux qui sont sur place, allez-y et dîtes moi!



Et il y a même un Batman obèse...Tout un symbole!

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Sur Le Pont D'Avignon


Bon, cette fois, c'est quasi sûr les amis, nous allons enfin quitter Nice !!!
Adieu les troupeaux de vieux en colonie, les blondasses rafistolées au silicone, les bouses de chiens sur les trottoirs et entre les voitures, les mémés en fourrure de chiens qui traînent sur les passages piétons, les pépés à vélo sur la Promenade, les galères pour se garer, les Italiens qui parlent trop forts, les blindés de thunes méprisants, la voisine qui passe son aspirateur 3 fois par jour, les travaux pour le tramway...
Nous partons bientôt pour le Vaucluse. Et je veux pas pour l'instant gâcher mon euphorie de quitter Nice, en râlant (comme d'habitude) sur notre prochaine étape.
Donc, ce sera Avignon, ou sa région proche, puisque mon cher et tendre y a trouvé un boulot.
Et deuxième coup d'euphorie : malgré le fait que je vais probablement galérer pour retrouver un job, vous pouvez pas savoir combien je suis soulagée de quitter cette administration! Fini les allers/retours d'1heure et demi, fini l'atmosphère malsaine, le manque de reconnaissance, le foutage de gueule...Ouais bon, faut que je me calme, parce qu'en fait je ne quitte pas le monde du travail, donc je vais sans doute retrouver des choses du même ordre, ailleurs...Si je trouve...
Bref, si vous avez des infos sur Avignon, sa région, sa vie, son oeuvre, faîtes le savoir!
Allez, restons positifs! (avant que je retombe dans la dure réalité!)
Ce ne pourra pas être pire que Nice!
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jeudi, février 02, 2006

ENTERPRISE : attachez vos ceintures !



Sur Canal Jimmy, se poursuivent les dernières aventures de la série Star trek Enterprise. Vous le savez, je suis fan...

Les deux épisodes diffusés dimanche dernier m’ont cependant laissée perplexe. Déjà ils étaient pas en VO. Mais qu’est-ce qu’ils encore foutu à Jimmy ?
Et puis, j’ai eu l’impression très nette d’avoir loupé un épisode. On avait quitté l’équipage après une histoire d’humains génétiquement modifiés, la menace a bien entendu été éradiquée et l’épisode s’était achevé sur un clin d’œil sur le futur « papa » de Data. Et d’un coup, on se retrouve propulsé en plein milieu d’un conflit vulcain !
Alors là, je me suis dit : « Il me manque quelque chose… ». Non, c’était pas des gros lardons. Après vérifications, je n’avais pourtant pas raté d’épisode de transition.
Visiblement, le scénario sur les humains améliorés a dû atteindre un audimat peu glorieux, et les scénariste ont dû se dire qu’en revenant un peu sur les rapports Vulcains/Humains, le public serait ravi, surtout les fans...

Parce que dans Star Trek, le Vulcain reste une valeur sûre! Sauf, que pour le coup, on est un peu déboussolé par ce changement radical en plein milieu de saison.

D’autant plus, que la saison avait déjà débuté par un voyage spatio temporel sur Terre pendant la seconde guerre mondiale, ensuite avec le mariage de T’Pol sur Vulcain et qu’il aurait semblé plus logique de continuer à partir de là. Bref, la parenthèse des Humains Améliorés semble aujourd’hui avoir été parachuté là, comme ça…Classé sans suite ? Ou tels des Terminators, ils reviendront à la fin ?
Donc, nous retrouvons ces pauvres Vulcains en proie à une crise majeure dans leur société. Et là, l’amiral Forest y passe. Eliminé en un quart de seconde dans un attentat à l’ambassade terrienne sur Vulcain ! C’est pas qu’il avait une importance capitale dans la série, mais quand même. Il faisait partie des meubles, on s’était habitué…
Et voilà-t-il pas que ces Vulcains que l’on croyait si parfaits sont au prise avec une bande de dissidents qui menacent le Haut Commandement, avec en prime la propre mère de T’Pol qui en fait partie. Et dire que la pauvre T’Pol s’était mariée pour que sa mère retrouve son boulot ! Ca frise le Dallas et son univers impitoyable….
En plus, il s’avère que le Haut commandement Vulcain ne soit pas si sage et si dénué d’émotions que ça, le chef atteignant le summum de la paranoïa en voulant zigouiller tous les dissidents et attaquer les Andoriens dans la foulée ! Et le pompon revient à Soval qui change radicalement d’optique en se rendant coupable de fusion mentale et en rejoignant l’équipage de l’ "Enterprise" pour aider Starfleet. Lui aussi, il a dû se dire qu’il manquait quelque chose…
L’audimat devait vraiment aller très mal pour expliquer tous ces revirements de situations dignes d’un Grand Huit.
Archer se retrouve donc à crapahuter dans le désert vulcain avec T’Pol qui n’avait rien trouver de mieux à se mettre pour cette ballade qu’un long manteau gris clair, pas très pratique pour l’escalade, ni très discret pour le camouflage (voir image au début!). Mais bon, on ne sait jamais qui on peut rencontrer dans les déserts vulcains…
Bref, Archer se retrouve comme d’habitude le « sauveur » de cette crise vulcaine, puisqu’un dissident décide au moment de mourir de lui refiler le Katra (en gros, c'est l'âme) de Surak, guide de tous les Vulcains, mort il y a 18ème siècle. Ca promet…Pour une fois, ils auraient pu laisser ce pauvre Archer tranquille et laisser par exemple Tucker être au centre de cette histoire. Compte tenu qu’en Vulcain, il commençait à s’y connaître. Enfin, surtout en Vulcaine...

Si vous voyez ce que je veux dire...

Parce que merde, du coup, plus personne ne s’occupe de Porthos !
Porthos, on pense à toi !!!!


Bon si vous ne suivez pas Enterprise, vous avez sans doute rien compris à tout ce délire, sinon, pour les autres, je suis juste un peu sidérée par les grosses ficelles scénaristiques employées pour sauver la série. Ce qui semble d’ailleurs avoir eu l’effet inverse, puisque la série a été arrêtée. C’est dommage, parce que le revival Vulcain aurait pu être traité un peu moins « par-dessus la jambe » et aurait mérité un peu plus de rigueur.
Enfin, je vais quand même regarder la suite…Parce qu’on va sans doute retrouver Jeffrey Combs en Andoriens ! Ca lui va tellement bien les antennes et la peau bleue !
Et surtout pour une question capitale : T’Pol va-t-elle divorcer pour se mettre avec Tucker ?
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DUEL : ça peut aussi vous arriver !!!



Le Premier Film de Spielberg (et moi qui croyais que c’était « Les Dents de la Mer »!!!).

L’histoire est d'une simplicité édifiante, mais d'une efficacité redoutable : un voyageur de commerce rentre chez lui tranquillement dans sa petite voiture quand il se fait courser par un camion citerne psychopathe. Comme quoi, faut toujours réfléchir à deux fois avant de doubler un camion, il y a des chauffeurs susceptibles.
Dit comme ça, ça a l’air de rien, et pourtant le film est terrible !
Centré de manière ultra subjective sur l'automobiliste, on suit avec une précision chirurgicale ses réflexions, ses interrogations et ses angoisses, avec pour objectif l’analyse des différents stades de la peur et l’idée que même dans une vie ordinaire, tout peut déraper.
Face à somme toute une situation de départ banale, rencontrée au moins une fois par tous les conducteurs, Spielberg accroche toute de suite l’intérêt du spectateur. Qui n’a pas doublé sur la route un camion qui rame et qui une fois doublé se met en tête de nous redépasser, dans un réflexe de fierté bafouée mal placée ?
L’incompréhension face à ce type de comportement se change bientôt en une inquiétude lancinante dont l’irrationalité conduit naturellement le personnage principal à rejeter tout d'abord l’hypothèse que le camion cherche à le tuer. Petite frayeur.
Mais voilà, le cauchemar s'enlise. Le camion à l’évidence n’a pas digéré l’affront et poursuit avec la froideur et l’obstination du psychopathe le héros.
Et je dis bien le camion, car l’ingéniosité de la réalisation de Spielberg fait en sorte que l’on ne voit jamais le chauffeur du camion, distillant une aura d’irréalité supplémentaire et de déshumanisation totale.
Le héros, l'américain moyen cher à Spielberg tente bien de trouver des moyens logiques et raisonnables pour se sortir de cette psychose. Il essaie même de rencontrer le chauffeur pour s’expliquer lorsqu’il s’arrête dans un café, mais celui-ci reste invisible.
A chaque instant, il est d’ailleurs enclin à croire que tout ceci est un malentendu et on l’entend se noyer dans des tentatives d’explications pour ne pas sombrer dans la panique.
L’illusion d’une erreur prend fin quand le camion tente ouvertement de le tuer à une station service en lui fonçant dessus. Le doute n’est alors plus possible et commence alors un long combat face à la folie meurtrière du camion.
Le voyageur de commerce perd tous ses repères, éjecté de sa routine ennuyeuse, mais ô combien rassurante, pour se retrouver confronter à une situation qui lui échappe. Il est seul et doit s’en sortir tout seul.
Mais à quel prix!
A voir ou à revoir, car Spielberg avec quatre francs six sous, une route déserte, une vieille auto et un camion pourri, quelques lignes de dialogues (quarantes seulement!) nous offre un des films les plus tendus et flippants jamais réalisés.
Ca doit être ça le talent....
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